Communiqué de presse : La Coordination des sans-papiers rappelle aux citoyens mais surtout aux hommes politiques belges, toutes les mobilisations citoyennes qui ont émaillé la législature passée. De la naissance la Plateforme citoyenne pour l’hébergement, des campagnes sur la justice migratoire et les communes hospitalières, du rejet du projet de loi sur les visites domiciliaires, sur le décès de la petite Mawda et sur les 20 ans après la mort de Sémira Adamu, l’histoire des visas humanitaires, de la signature du pacte de Marrakech à la chute du gouvernement, démontrent à suffisance l’échec de la politique d’asile et migration de la Belgique.
Cette politique que nous avons été souvent nombreux à dénoncer et qui n’a servi que les intérêts de l’extrême droite ayant inféodés certains partis dits démocratiques, avait conduit la Coordination des sans-papiers de Belgique à écrire un mémorandum. Document dans lequel, nous avons demandé aux partis politiques de donner une place aux sans-papiers dans les accords de gouvernement afin de nous faire avancer dans nos droits et de nous intégrer dans l’Etat de droit belge, et ce, par l’organisation d’une campagne de régularisation sur base de critères clairs et permanents à inscrire dans la loi de 1980 avec la création d’une Commission indépendante de régularisation.
En ce jour qui nous est consacré, nous encourageons les informateurs et tous les responsables politiques de mettre en oeuvre la déclaration d’André Henkes, le procureur général auprès de la cour de cassation, lors de son discours de rentrée judiciaire, qui a dit : La loi belge du 15 décembre 1980 qui régit l’accès au territoire, la résidence, l’établissement et l’éloignement des étrangers doit faire l’objet d’une « refonte en profondeur ».
C’est avec beaucoup d’espoir et d’intérêt que nous suivons les missions des informateurs fédéraux. Nous espérons vivement que, l’enjeu de la régularisation des sans-papiers de Belgique compte parmi les sujets abordés dans leurs missions. De Verviers à Mons en passant par Liège et Bruxelles, nous disons tous ensemble que régulariser, c’est humain et juste !
En effet c’est :
Nous n’en dirons pas assez, comme il en ressort si bien dans le récent rapport du PNUD. Il vous faut organiser l’accueil des migrants. Il faut aussi créer les conditions de la régularisation de ces personnes qui habitent et travaillent parmi vous, parfois depuis des années.
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