Grâce à la quatrième ouverture de cette campagne de réquisition, les solutions de relogement continuent pour 200 personnes migrantes sur le point de se faire expulser de chez elles à Jette et pour d’autres qui dorment à la rue, mais la question reste toujours la même : qui s’organise pour le droit au logement ?
Les pouvoirs publics semblent incapables de garantir le droit au logement, et pourtant, de nombreux bâtiments publics sont vides. C’est la région qui est propriétaire du bâtiment occupé, de 12.000m2 (), situé au 38 rue de Kokinck. A travers Citydev (son bras armé immobilier), dont les stratégies font la part belle à la spéculation immobilière et aux partenariats public-privé, elle se fait actrice de la gentrification .
Laisser de tels batiments vides, c’est choisir de laisser des gens dormir à la rue.Nous ne pouvons accepter ni le non ni le mal-logement. De même, nous ne pouvons accepter de vivre dans des villes dont les habitant∙es sont chassé∙es pour laisser la place aux plus aisé∙es. Nous ne pouvons accepter que la précarité immobilière s’aggrave encore .
Nous revendiquons que les espaces disponibles soient utilisés pour que les personnes puissent se loger !
Une nouvelle fois, une maison et des papiers pour toutes et tous !
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